Me voila de retour...

Publié le par Alex

Voila, cela fait maintenant 10 jours que je suis en France. Inutile de préciser que le retour a été très très dure... Je me suis promis de retourner dans ce pays merveilleux d'ici 10 à 12 mois au plus tard, mais pas pour un séjour aussi long malheureusement...

 

L'inactivité du blog ces dernier temps n'est pas vraiment vollontaire. En effet, j'avais encore beaucoup de travail à faire avant de partir de Maroantsetra. Rendez vous dans des villages isolés pour faire des échanges d'expérience, finition du rapport définitif laissé aux paysants, et bien sur, dire au revoir avec tristesse parfois, à tous les gens que j'ai rencontré et cotoyé là-bas...

 

Après avoir quité non sans mal Maroantsetra, je suis retourné vers Tana. J'avais prévu de descendre avec mon amie dans le sud de l'île pour tenter de trouver du miel de Baobab. Un trajet de 2 jours a été nécessaire pour atteindre notre destination, avec à chaque instant la peure de se faire attaquer, ou pire tuer, par les bandes de volleurs de certaines tribues du centre de Madagascar, armées de Kalachnikof. Les dernières attaques étant fraiches et relativement meurtriéres aparement, je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit là. Bien heureusement, nous n'avons eu aucun incident et nous avons pus arriver à destination sains et sauf, un peu fatigués toutefois.

 

A Tuléar, nous n'avons connu que des galéres. Il été inscrit dans le guide du Routard que cette ville est très particuliére, que l'ambiance qui y raigne est spéciale et que l'on en repart généralement avec une certaine frustration, ou une certaine amertume. Cela a été la réalité totale pour moi. Paradoxalement, dans cette ville de sable, d'audeurs désagréables et de poussiére, j'ai eu le plaisir de rencontrer le fondateur d'une ONG, qui m'a sincérement marqué. Cet Espagnole installé à Mada depuis plusieurs années, a créé une véritable organisation qui se bat au quotidient pour l'environnement, les population, l'économie, l'éducation... J'ai été impressioné par le dynamisme et la sympatie de cet homme que je n'oublierais probablement jamais. Si vous vous rendez dans ce secteur, un crochet vers cette ONG (l'ONG Belle avenir) est indispenssable !

 

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Barque Veso au soleil couchant.

 

(Pour ce qui est des photos, je préfére les publier sur un autre blog, ou mieux, les présenter dirrectement à ceux que cela intéresse.Ce site n'est pas destiné a cela).

 

Au bout de 7 jours passé dans le grand sud, nous avons choisi de fuire ce lieux maudit pour nous. Nous avons alors repris la route vers Tana, en profitan du convoi de la poste Malgache pour faire des économies sur le trajet. Après une longue journée de route dans la chaleure acablante du "désert" des hauts plateaux, assomé tout les deux par la maladie, nous sommes arrivés à Fianarantsoa. Cette petite ville "tranquile" des hautes terre est située sur la route goudronnée qui relie le sud avec Tananarive. Nous avons fais le choix de nous poser quelques jours à Fianar pour récupérer et "nous soigner". Nous n'avons pas trouvé autre chose le soir qu'un hôtel complétement pouris, mais certe pas cher du tout !  Les toilettes à la turque ressemblaient plus à une fausse sceptique à ciel ouvert qu'à autre chose, et les douches semblaient avoir été récupéré dans les camps de concentration de la dernière guerre... Nous étions tellement affaiblis par la maladie que nous n'avons pa eu la force de chercher autre chose et de déménager. Au bout de 3 jours, nous alions mieux tout les deux, même si les plaies que j'avais au pied elle, continuait à suinter et à me faire souffrire à chaque pas, sans jamais guirire. Lorsque les gens remarquait mon pied saignant dans la rue, un grand nombre s'arrétait et me demandait "c'est quoi ca ?" avec un aire étonné... Nous avons pus visiter la vielle ville dans laquelle nous avons été marqué par une petite fille, qui nous a accompagné pendant la visite. Dans ce secteur, un grand nombre d'enfants accostent les tourristes pour les guider dans la vielle ville et sur la colline, dans l'espoire de vendre des cartes de leurs fabrication pour s'acheter des cahiers. Cette petite fille à qui je fesait semble t'il peur, nous a accompagnée avec un groupe de 4 autres enfants pour faire la visite. Elle donnait comme tout les enfants des petites informations sur les bâtiments, la ville, la vue... Lorsque les enfants nous ons proposé d'acheter leurs cartes postales, je ne pouvais bien entendu tout acheter. Cette petite fille de 7ou 8 ans à peine m'a alors interpellé et m'a dit qu'elle pensait mieux que j'achéte un cahier, et que je leurs donne pour qu'ils se le pertagent. Elle a ajouté que lorsque les enfants récultent de l'argent, les parents leurs prennent pour acheter autre chose, ou ils se la font voller par les autres enfants plus grands. Cette réaction, dans ce pays où les gens préférent généralement de l'argent qu'autre chose, m'a marqué et cette petite est entrée dans mon coeur et dans celui de mon amie. Au final, j'ai acheté 5 cahiers et j'en ai donné un à chacun, don un à cette petite fille qui s'était retirée dans un coins toute attristé par l'attitude agressive des autres enfants lorsqu'ils m'on vus arriver avec les cahiers. Chacun d'entre eux nous sautais dessus pour nous arracher un cahier, et la petite, à l'écart, pleurait. J'ai caché discrétement un cahier pour lui apporter, je lui ai glissé dans son sac et lui ai dit de s'éclipser discrétement pour ne pas se faire voller son cahier.

 

Il y a des choses comme cela qui marquent dans un voyage, mais malheureusement, il faut les vivre pour les rescentire pleinement. Le fait de les retranscrire par écrit n'est pas suffisant pour transmettre les émotions et les rescentis du moment. Heureusement d'ailleurs, car si ce n'était pas le cas, le voyage perdrait de son intéret !

 

Après cette rencontre marquante, nous sommes redescendu vers la garre des taxis brousse, pour acheter un billet pour Tana, cela non sans bousculade d'ailleurs. Lorsque vous arrivez dans une garre des taxis brousse, une foulle de gens viennent vers vous pour vous attirer vers leurs coopérative de transport, et il y en a des dizaines !

 

Pour finir le voyage, nous avons passé quelques jours à Tana pour faire quelques papiers (passeports, inscription dans les écoles...) pas pour moi, bien entendu !

 

Le départ de l'île rouge a été encore plus dure que de quitter la France. Ma tristesse m'a accompagnée jusqu'à mon arrivé à Lyon, où j'ai retrouvé avec émotion ma maman, que je n'avais pas vue depuis 7 mois. Les retrouvailles nous ont tous deux fortement émus...ce qui est normal je pense !

 

Depuis ce jours, je tente de me réaclimatter à la "dure" vie en France. Il ne se passe pas une journée sans que je ne pensse à Madagascar, à ce que j'y ai vécu, à mes amis là-bas, à ma seconde famille, à mon amie que j'ai laissé pour un an là-bas, et à tout le reste. Parfois, l'émotion est trop forte, comme ce soir, et quelques larmes s'écoulent de mes yeux lorsque je repense à ce que j'ai vécu.

 

Un voyage comme cela, si il est souhaité, transforme votre perception du monde, et même votre vie. A aucun moment, même dans les pires galéres que j'ai vécu (je n'ai pas tout écrit sur ce site bien sur...) je n'ai regrété d'être parti. Si tout ceci était à recommencer, je le ferais sans aucune hésitation. Je profite d'ailleurs de ces derniéres phrases pour salluer et remercier Mr P.E. GUYONNET et Mr J.P. FAYOLLE, ainsi que toute l'équipe de l'ONG antongil conservation, et toutes les personnes qui de prêt ou de loin ont contribués à me permettre de partir.

 

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Publié dans Acceuil

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B
bolatsara, je viens de découvrir votre site et je partage vos émotions. Je connais Maroantsetra, j'y suis allé 3 fois et j'ai épousé ma femme à Maroantsetra le 22 octobre. Depuis mon retour le 17<br /> novembre, je suis rempli de nostalgie, d'autant plus que ma femme est restée. Je compte bien y retourner souvent.
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